Echantillons de rentrée



Il est temps de mettre fin à la trêve estivale qui avait tendance à s'éterniser sur ce blog. Je profite de mon retour pour adresser un salut amical à tous ceux et celles qui aiment suivre mon blog.

Le prétexte pour sortir de ma paresse estivale à rallonge est un petit tour au marché aux puces ce matin même. Au détour d'une allée, je tombe nez à nez (c'est le cas de la dire) avec un bac rempli d'échantillons de parfum divers et variés en vrac. Pour 10 euros, je repars avec le lot complet.

De retour chez moi, j'examine mon butin. J'ai compté en tout 130 échantillons, la plupart en tube de 1,5 à 3ml, certains en double ou triple exemplaires. Au total, cela doit faire autour de 200 ml de parfums de marque, pour 10 euros c'est raisonnable ! Il y a un peu de tout, des marques renommées comme Guerlain, Rochas, Yves Saint Laurent, Christian Dior, Lancôme ; et des marques inconnues ou oubliées comme Stendhal, Mark Cross, Houdry ...
Je cherche à dater tous ces échantillons. Il n'y a pas vraiment de nouveautés dans le lot, plutôt des « classiques » ( Jicky, Poison, Anaïs Anaïs, Habanita...) ou des « discontinués » ( Azzaro 9, Mystère de Rochas, Quiproquo de Grès ). En tout cas, ils sont tous antérieurs à 2005, puisque la petite pochette cartonnée qui accompagne chaque tube n'indique pas les composants allergènes, ce qui est obligatoire depuis mars 2005, même sur les échantillons gratuits. Toujours pour réaliser une datation approximative, je remarque que certaines pochettes reproduisent le visuel publicitaire du parfum. A l'aide de l'excellent site Images de Parfums, j'arrive à mettre une année sur ces images de campagnes publicitaires. J'en déduis que cette collection d'échantillons doit dater pour l'essentiel de la décennie 1985 – 1995.

Cette petite collection est une bonne occasion pour moi d'améliorer ma culture olfactive en matière de parfums classiques, en ayant tout ces échantillons sous la main. Peut-être cela me donnera l'occasion d'écrire de nouvelles « rétro-critiques » dans la série « les parfums du grenier ».

Illustration : Un lot d'échantillons de parfums chiné aux puces.

Commentaires

  1. Une bonne idée, en effet, que de se constituer une petite olfathèque personnelle; cela permet de repérer les effets de mode, de découvrir certains parfums qui n'ont peut-être pas eu le succès escompté, parfois parce que d'autres leurs ont fait "de l'ombre". Dans ce domaine de la création artistique comme dans les autres, je suis de plus en plus convaincu que là aussi, la facilité et la médiocrité existent (et plaisent malheureusement à beaucoup de personnes). Beaucoup de parfums qui se ressemblent et utilisent toujours les mêmes ficèles...

    RépondreSupprimer
  2. Bonne chasse Mr Gnou ! Je vois que je ne suis pas le seul à flasher sur ce qui a trait au parfum dans les brocantes, c'est assez rare et emprunt d'un certain charme. Bravo pour le travail de recherche,pas si paresseux que ça, cela va me donner le courage de me pencher sur mes vieilles miniatures et d'en apprendre plus.J'en profite au passage pour regretter leur disparition.
    Salut à tous/tes.

    RépondreSupprimer
  3. Ah, un gnou, ça fait plaisir de te revoir par ici !
    Gnou nous inquiétions presque :-)

    Je vois ça en retard car je n'osais même plus passer par ici de peur d'être déçu en retombant une 350ième fois sur l'article (excellent) qui traitait du vétiver... :D

    Du coup nous attendons des nouvelles de ta boîte de Pandore, nul doute que tu nous en fera d'intéressantes chroniques.

    RépondreSupprimer
  4. Bonjour Corvus Corvax, j moreno et nezherbes

    En matière d'olfathèque, je suis plutôt riche en ce qui concerne les matières premières (il faudrait que je les compte un de ces jours), mais assez pauvre pour les parfums, que je n'ai jamais collectionné.Donc j'ai sauté sur l'occasion de cette collection d'échantillons toute faite, de quoi parfaire ma culture parfumesque.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire